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Cathy Goergler

« Le peintre ne doit pas seulement peindre ce qu’il voit devant lui, mais ce qu’il voit en lui.

S’il ne voit rien en lui, qu’il cesse aussi de peindre ce qu’il voit devant lui. […] »

Caspar David Friedrich

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Tout  paysage est une affaire de regard, de ressenti.

Le paysage serait ce que nous gardons en mémoire d’un site après avoir cessé de le regarder.

 

Landaise d’adoption, revenue après de nombreux voyages, vivre dans la ville de mes vacances d’enfant, je peins pour poursuivre un voyage, pour donner vie à une image conservée au fond de ma mémoire et la prolonger dans un temps imaginaire, hors-champ. Je peins à l’écoute de ma vie intérieure, pour croire encore et toujours aux vrais instants de bonheur.

Une idée d’un sentiment océanique

 

Alors, qu’est-ce donc que ce sentiment océanique  ? Ce serait l’expérience rare, fulgurante et généralement brève d’être Un avec le Tout. Comme si les frontières entre le Moi et le monde s’évanouissaient au profit d’un sentiment d’unité, de compréhension et de conscience élargie. » (Yves Vaillancourt)

Élargir peu à peu le paysage et, toujours immobile, au fur et à mesure, s'y inscrire soi-même...

 

Mes images naissent de chocs visuels et émotifs, de lumières, d'atmosphères, parfois d'écrits. Je puise mon inspiration dans mon environnement.

L’immensité océanique invite à la rêverie, à la méditation. L’horizon interroge le regard. Cette limite ouverte vers l’inaccessible stimule l’esprit et nous emporte vers des paysages imaginables, tranquilles et tapageurs, silencieux et sonores, aériens et ancrés au sol, suspendus et lointains, lumineux et obscurs, profonds et superficiels, où mouvance et fugacité des instants inventent inlassablement de nouveaux horizons.
 

Ces instants de contemplation, d'émerveillement évoquent des vibrations de couleurs, de lignes, de surfaces, de matières.

Des images de paysages mobiles, révélés, animés de clarté.

La toile est l’espace propice au dialogue entre une mémoire engrangée et une réalité observée, librement interprétée. Ces bribes de souvenirs imprécis, confus, et ces fragments de réalité, s’impriment, se répondent, s’entre-mêlent, se superposent. Le temps et l’espace se retrouvent, se condensent et fusionnent.

Des images de paysages mobiles, révélés, animés de clarté.

Du fond coloré - surface réservée et disponible - l'image prend son impulsion, sa matérialisation.

Techniquement, la base de mon travail est constituée d’une succession et superposition de différents procédés.

C’est à partir d’un dessin réalisé par retrait de matière sur un support indépendant - tiré de la technique du monotype -, de son transfert et impression sur un support coloré, souvent sombre - à la façon de l’imprimatura des anciens (ce fond coloré qui donne une tonalité de départ à la toile) - que naît l’image

La lumière déposée fond en dégradés de blancs sur le support foncé. Elle s'installe, dévoile, façonne des contours, matérialise des formes, et donne vit aux éléments.

Par la rencontre de l’ombre et de la lumière, l’image prend corps, se révèle petit à petit, laissant ainsi, une grande part au hasard et à l’inattendu. 

Le travail pictural se poursuit par la colorisation de l’image monochrome, par des passages multiples et successifs de fines couches de couleurs déposées délicatement au rouleau, à la surface de la toile, créant ainsi, vibrations, profondeur, et une texture émotionnelle proche de l’épiderme.

C’est une peinture sans pinceau, à fleur de peau.

Une recherche perpétuelle de cohérence entre l’image représentée et l’émotion qu’elle a éveillée, une cohérence entre le processus et la forme, une vérité.

Le paysage devient alors, une mise en scène de soi réunissant les unités de lieu, de temps et d'action.

Quelles que soient les techniques utilisées, les supports et les matériaux investis, l'acte de peindre est une mise en abîme, un lâcher-prise du corps, de l'esprit, de l’œil et un recommencement toujours renouvelé.

​Créer, c’est avant tout passer de longues heures, seule, face à son travail afin qu’émerge une idée, une vague, une image...

2022 - Mimiz'Arts - Mimizan - 1er prix du jury

2021 - Mimiz'Arts - Mimizan

2019 - Exposition permanente à La Galerie et Atelier L'Art et L'Autre - Mimizan

2019 - Chapelle à la Mer - Mimizan - Collectif Les Artistes de Bias

2019 - Mimiz'Arts - Mimizan

2018 - Mimiz'Arts - Mimizan - 1er prix de la ville

2011 - Gare de l’Art - St Paul en Born

2005 - Médiathèque du Château d'Este - Billère

2005 - Musée de Lescar

2005 - Musée Marzelles

2003 - Église Ste-Foy - Pujols

2003 - 14e Salon d'Automne Espace François Mitterrand - Boé

2002 - Ermitage - Compostelle - Le Bouscat

2002 - Galerie Révol - Oloron Ste Marie

2002 - Salon d’Automne - Marmande - 1er Prix de la ville

2002 - Rencontres de Maubourguet - Hautes Pyrénées

2002 - Terres Portugaises - Roquefort

2002 - La Place aux Poèmes - La Teste

2002 - Ermitage Compostelle - Le Bouscat

2001 - Espace Expo - 2000 - Arcachon

2001 - Rencontres de Maubourguet - Hautes Pyrénées

2001 - Galerie B - 65, rue des Remparts - Bordeaux

2001 - Tournoi des Petits As - Tarbes

2000 - Médiathèque de Billère

2000 - La Minoterie - Salle Van Gogh - Mont de Marsan

1998 - Centre  Culturel - Mimizan Bourg

1995 - Grand Théâtre - Villeneuve sur Lot            

1994 - Grand Théâtre - Villeneuve sur Lot

1990 - Musée de Philisburg – St Maarten

1989 - Galerie du Poisson d’Or - Marigot - St Martin

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France3 - Reportage de Cécile Bonté-Baratciart / Sarah Karama 

Exposition Mimiz'Arts 2018 édition 1 - Visite à l'atelier

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